Marylène Gélinas

Après avoir reçu un diagnostique de maladie cœliaque pour mon fils alors qu’il n’avait que 4 ans, notre vie a été complètement retourné; la routine alimentaire ne sera jamais aussi simple qu’avant. Contamination croisée, sorties au restaurant, visite chez les amis et la famille; il règne toujours une inquiétude que quelque chose ne passera pas. Comme il s’agit d’une maladie héréditaire, j’ai donc subi des tests afin de déterminer si j’étais également cœliaque. Maintenant moi-même diagnostiquée depuis 2 ans, je m’inscris afin de sensibiliser mon entourage. Les temptations de manger de la malbouffe est toujours présente car je me sens toujours privé, mais contrairement à quelqu’un qui se permet un Big Mac occasionnel sans trop de regrets, le fait de ne pas pouvoir céder à cet envie m’affecte psychologiquement au quotidien, surtout les soirs où on aurait juste arrêté pour un « take-out » par manque de temps ou parce que je suis trop épuisée de ma journée pour prendre en charge un repas. Résultat: je tombe dans un cycle vicieux en grignotant des trucs trop sucrés et les efforts que j’avais fait pour perdre du poids dans le passé semble impossible faire. Mai est un mois d’espoir: la température monte, les manteaux tombent et il est plus facile de retrouver la motivation à l’exercice. Mai symbolise aussi pour moi des réussites dans ma vie; c’est pourquoi cet objectif, je compte bien l’atteindre! Aidez-moi à aider les gens atteint de maladie cœliaque!