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Une gâterie qui vaut le coût
Dans les derniers mois, vous avez peut-être été de celles et ceux qui ont eu la très agréable surprise de découvrir une version SANS GLUTEN d’un produit qui a bercé l’enfance de plusieurs : les biscuits OREO! Vous avez sans doute tôt fait de constater que cette friandise se vend plus cher que l’originale. On décortique la question.
Pour le fabricant des biscuits OREO, le pari de développer leur pendant SANS GLUTEN en était un plutôt risqué. Car après tout, qui se serait satisfait d’une pâle copie de l’emblématique gâterie? « Quand nous avons commencé à imaginer des OREO SANS GLUTEN, notre seul et unique objectif était de faire en sorte que davantage de personnes puissent profiter de nos biscuits, peu importe leurs restrictions ou leurs allergies », explique
Émilie Huard, gestionnaire de marque OREO de la division canadienne de Mondelez International, leader du domaine des biscuits et des craquelins.
Mue par ces bonnes intentions, l’entreprise était prête à se lancer dans un processus qu’elle savait beaucoup plus long et plus complexe que ce à quoi elle a l’habitude quand elle développe un nouveau produit régulier. « Nous avons dû nous initier à plusieurs réalités inédites, mais dès le départ, une chose était certaine : nous devions accorder la priorité à la sécurité pour les personnes atteintes de la maladie cœliaque, soutient-elle. Nous avons fait appel à la réputée Gluten Free Certification Organization (Organisation de certification SANS GLUTEN) pour comprendre comment procéder pour que les OREO puissent être SANS GLUTEN. Le tout a débuté par une formation à l'usine pour s'assurer que les normes soient respectées par tous nos employés, et ce, à tout moment. Des tests continuent aussi d’être effectués sur une base régulière. »
Le moyen de ses ambitions
S’il est vrai qu’une entreprise de l’ampleur de Mondelēz, dont les produits fracassent des records de vente partout sur la planète, peut se permettre d’ajouter à sa gamme un produit dont les profits seront moins élevés et qui rejoindra une clientèle plus restreinte, cette réalité est assurément plus difficile pour les petites entreprises ayant les reins moins solides.
« Le processus de fabrication d'un OREO SANS GLUTEN est plus coûteux que celui d'un biscuit traditionnel, confirme Émilie Huard. La production a nécessité des investissements majeurs pour la recherche et le développement, pour s’approvisionner en matières premières plus dispendieusess, pour respecter des protocoles de sécurité afin d’éviter la contamination et pour couvrir les coûts de transport accrus. »
Mais qu’importe, Mme Huard réitère que la mission de Mondelēz est de permettre aux gens de s’offrir de petits instants de bonheur. « Nous pensons que tout le monde mérite d'apprécier son biscuit OREO en toute sécurité », lance-t-elle.
